Les épisodes
Alice Vivian (Mojom) Pour faire face à la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés, nous n’avons pas d’autres choix que celui de la sobriété. Pour cela, il nous faut changer nos modes de vie et apprendre à ralentir, à décélérer. Mais comment fait-on cela dans une société qui ne jure que par la performance et dans laquelle tout va vite, tout est injonction et dans laquelle la pression constante ? Nous devons nous reconnecter à l’essentiel, à la nature, à l’autre et surtout à nous-mêmes. Nous devons reprendre le pouvoir sur la gestion de notre temps, de notre stress et de notre énergie, évidemment dans nos vies privées mais ces sujets doivent également être pris en compte et portés par les entreprises. C’est ce que fait Alice Vivian au quotidien. Après avoir co-dirigé pendant presque 5 ans l’Institut des futurs souhaitables, Alice décide de créer Mojom. Passionnée de l’humain, elle aime explorer de nouveaux territoires et créer des ponts entre les disciplines, proposant une approche intégrative et systémique du changement. Hybridant prospective et innovation, neurosciences, intelligence émotionnelle et yoga, c’est avant tout l’intelligence du CORPS qui est au cœur de ses recherches et de ses méthodes. Avec Alice on parle de l’importance de décélérer, de se reconnecter à la nature mais surtout et avant tout à soi. Dans cet épisode, vous allez apprendre à libérer vos super pouvoirs, car oui, selon Alice, nous en avons tous des super pouvoirs. Ressources, références et crédits Livre : Johanna Macy “L’espérance en mouvement” Le travail qui relie de Johanna MacyEpisode n°27 sur l’éco-anxiété avec Charline Schermber
Virgnie Raisson-Victor (Le Grand Défi) Nous sommes dans un monde qui fonctionne en système complexe, très complexe. Et quand il s’agit de se projeter dans un futur désirable, où sobriété rimerait avec prospérité, nous avons toutes les peines à le faire. Et pourtant, cet exercice pourrait nous être très utile pour mettre en place les actions qui nous permettront de changer de paradigme et d’agir pour construire un futur durable. Dans cet objectif, des professionnels se penchent tous les jours sur l’éventail des possibles. C’est le cas de Virginie Raisson-Victor que j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui. Virginie est geopolitologue spécialisée en prospective. Virginie a beaucoup de différentes casquettes dont celles de présidente du GIEC Pays-de-Loire et de co-fondatrice du Grand Défi. Le Grand Défi est un processus participatif inédit qui fédère les acteurs économiques et la société civile autour d’un objectif commun: accélérer la transition de l’économie pour mettre en place un modèle durable pour tous. Cet épisode est peu plus long que d’habitude mais très riche. Virginie nous parle entre autres de la complexité de notre époque, nous amène à nous interroger sur la responsabilité qu’a chaque acteur de notre société pour relever le défi qui est le nôtre, et nous offre des solutions à explorer. Ressources, références et crédits Le Grand Défi – Des entreprises pour la planèteEn plus des travaux qu’elle publie régulièrement dans des revues et des ouvrages collectifs, Virginie Raisson-Victor est co-auteur des deux premiers Atlas du Dessous des Cartes et surtout l’auteur de deux ouvrages de référence dans le domaine de la prospective : « 2033, Atlas des Futurs du Monde » (nov 2010) et « 2038, les Futurs du Monde » (nov 2016), traduit en 5 langues et vendus à plus de 40 000 exemplaires. L’institut des futurs souhaitablesLe monde d’hier : souvenirs d’un européen de Stefan Zweig Le Comité 21Le Bug Humain de Sébastien BohlerAutres épisodes en lien avec celui-ci :Le Développement Durable ou la co-construction de la transformation – Sarah Schönfeld La construction collective, la clé de la transformation de l’entreprise – Alexandre Brailowsky
Alexis Lemeillet (Take a waste) 330 millions de tonnes de déchets. C’est ce que nous produisons en France actuellement chaque année, soit 3 à 4 tonnes par personne. C’est astronomique ! Bien sûr, une partie est recyclée mais il ne s’agit que d’une infime partie. Alors si tout n’est pas recyclé, que deviennent nos déchets ? Car malheureusement, ils ne disparaissent pas comme par magie après que nous les ayons mis à la poubelle ! Le véritable enjeu est donc la prévention et la réduction drastique des différents types de déchets. Des solutions doivent être mises en œuvre afin de tendre vers le zéro déchet. Quelles sont les solutions pour atteindre cet objectif ? Les entreprises sont majoritairement les plus grosses productrices de déchets. Elles doivent donc se responsabiliser à l’heure où nombre d’entre elles sont encore très loin du compte. Toutefois, il n’y a pas de petit geste. Chaque effort, chaque pas vers l’idéal contribue à faire avancer les choses, à changer les mentalités. L’entreprise Take a waste a pour vocation d’accompagner les professionnels dans le traitement responsable de leurs déchets. Sensibilisation, prévention, accompagnement, … Take a waste s’instigue en véritable partenaire des entreprises. Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’échanger avec Alexis Lemeillet. Alexis est le cofondateur de Take a waste. Il nous explique comment lui est venue l’envie de s’investir sur ce sujet et la façon dont il propose d’emmener les entreprises partenaires vers une meilleure prise en compte de leur impact et la réduction de leurs déchets. Ressources, références et crédits https://takeawaste.fr Cash Investigation – Déchets : la grande illusion Association Zerowaste France Recyclage : le grand enfumage – Flore Berlingen (Editions Rue de l’Echiquier) Let My People Go Surfing – Yvon Chouinard (Editi ons Penguin Random House) Béa Johnson
Les sujets autour de la crise écologique occupent une place de plus en plus importante dans les stratégies de communication des marques. Si nous pouvons nous en réjouir, toutes les entreprises ne le font pas avec les meilleures intentions ou si les intentions ne sont pas focemment mauvaises au départ, le degré de transparence et de sincérité n’est pas toujours au rendez-vous et beaucoup d’entreprises basculent dans ce que l’on appelle le greenwashing. On ne compte plus les publicités de produits qui se disent « verts » que ce soient des voitures, des vêtements ou des produits ménagers. Même les banques s’y mettent. Certaines marques jouent avec les limites et brouillent les messages. Mais le consommateur est de plus en plus averti et s’y trompe de moins en moins notamment grâce aux réseaux sociaux.
Le numérique est au cœur de nos vies. Il crée des emplois, facilite les échanges, accélère la communication, etc … Mais a-t-il toujours un impact positif ? Il peut être source d’exclusion pour beaucoup et son impact écologique est lui aussi considérable.
Pour toutes ces raisons, il est important de former au numérique mais de le faire de façon responsable et inclusive.
Nous évoluons dans un monde de plus en plus incertain avec des tas d’enjeux notamment environnementaux tellement complexes qu’ils nous dépassent souvent. Cette prise de conscience, même si on l’estime nécessaire, peut générer beaucoup de différentes émotions qui peuvent être parfois très difficiles à appréhender même pour les plus engagés d’entre nous. Eco-anxiété, solastalgie, nous pouvons désormais mettre des mots sur ces émotions qui nous traversent et avec lesquelles nous devons désormais composer
La transition écologique est complexe et coûte chère. Elle est évaluée à 5 000 milliards de dollars par an. Les états seuls ne pourront la financer. Le secteur privé a et va avoir un rôle décisif dans cette transition et notamment le secteur financier. Parce que oui, il y a un lien entre le secteur financier et cette transition écologique et malheureusement les flux financiers ne sont pas du tout alignés avec l’objectif de l’accord de Paris de contenir le réchauffement climatique en dessous des 1,5 degrés. Les banques, les assureurs et financeurs continuent de soutenir les secteurs des énergies fossiles, du charbon notamment avec un coût social et climatique désastreux.
Faire changer les mentalités et opérer les vrais changements ne peut se faire que si l’on est préalablement informé et bien informé. Il est indispensable de comprendre pourquoi et comment changer. Ce n’est qu’en sensibilisant le plus grand nombre de personnes qu’une vraie transformation est possible. Dans cet objectif, je vous présente aujourd’hui une belle initiative : Hello Planet.
S’il y a bien un objet qui a révolutionné nos vies au point d’engendrer une véritable addiction, c’est bien le téléphone ou plutôt le smartphone. Je ne sais pas vous, mais sans lui, je me sens un peu perdue !
On compte plus de 14 milliards de smartphones actifs dans le monde. C’est plus qu’il n’y a d’êtres humains sur la planète. S’il est vrai que ces petits objets connectés nous ont beaucoup apporté, on ne peut pas le nier, ils viennent avec une note plutôt salée. Les coûts environnementaux et sociaux sont énormes, sans parler des 21 milliards d’objets connectés qui nous assistent au quotidien.
Nous avons pris l’habitude d’un mode de vie nomade où la vente à emporter devient la norme. Le nombre de points de vente a augmenté de 11 % par rapport à 2019. Et 60 % des restaurateurs proposent aujourd’hui la vente à emporter contre 44 % avant la crise sanitaire. Or, selon les estimations de l’Agence de la transition écologique, la restauration à emporter génère chaque année en France plus de 220 000 tonnes d’emballages, dont une majorité de plastique à usage unique qui finit pour la plupart dans les océans.
La société dans laquelle nous évoluons a donné la part belle au consumérisme. Les réseaux sociaux ne font qu’accélérer ce phénomène en nous bombardant quotidiennement de sollicitations de millions de marques. Les entreprises influencent nos perceptions, nos modes de vie et nos comportements. Ben Cohen, entrepreneur visionnaire et cofondateur de la marque de crèmes glacées Ben & Jerry’s affirmait déjà à la fin des années 2000 que « l’entreprise combine la créativité humaine organisée et l’argent, ce qui en fait désormais la force la plus puissante au monde ». Les entreprises
jouent donc un rôle de premier plan dans la résolution des problèmes de notre temps et notamment dans la transition écologique. Elles peuvent et doivent inventer de nouveaux récits, dessiner de nouveaux imaginaires et se servir de leur plateforme pour véhiculer de nouvelles valeurs.
Les dynamiques de dérèglement climatique, économique et social sont telles aujourd’hui qu’il y a une réelle nécessité et urgence à imaginer de nouveaux modèles. Des modèles plus solidaires et plus durables sont possibles et par endroit déjà engagés. Il convient pour cela de regarder les choses sous un autre angle que l’angle simpliste sous lequel nous le présentent encore trop souvent politiques et médias. Notre monde est positivement complexe et il convient d’intégrer cette complexité dans nos raisonnements.
La transformation d’une entreprise établie pour devenir plus durable avec un impact positif sur notre planète, même si on pourrait le souhaiter, ne se fait pas du jour au lendemain.
Pour transformer durablement son offre et ses produits, une entreprise doit mesurer ses externalités tout au long de sa chaîne de valeur. Elle doit prendre en compte tous les aspects environnementaux, sociaux et sociétaux. L’entreprise doit mettre en place des solutions et surtout opérer une transformation culturelle interne incluant tous les collaborateurs.
La mer et les océans sont les véritables poumons bleus de la planète. Ils produisent 50 à 75% de notre oxygène et capturent 30% du C02 émis. Sans eux nous ne pourrions pas respirer. Mais ce poumon est à bout de souffle. Les activités humaines en sont la cause directe. Chaque année, pas moins de 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans soit, par seconde, 253 kilos de plastique qui finissent en micro-particules avec de conséquences dramatiques pour la faune et la flore mais aussi pour l’homme. Les activités humaines ont également des conséquences sur la modification du littoral, sur la qualité de l’eau et par extension sur la santé des usagers. Elles sont la principale cause du dérèglement climatique.
La prise de conscience sur les enjeux environnementaux est réelle pour de plus en
plus d’entreprises. Les demandes des investisseurs, des employés et des consommateurs se font plus nombreuses et pressantes s’agissant des questions liées au développement durable et mettent les entreprises face à leurs responsabilités. Malgré cela, le passage à l’action reste compliqué pour bon nombre d’entre elles. Mais certaines entreprises pionnières ouvrent la voie et montrent l’exemple en intégrant les objectifs de développement durable dans leur stratégie et leur raison d’être.
Pour arriver à réaliser l’agenda 2030, l’échelon local est indispensable. Il permet d’être au plus prêt de la réalité des citoyens et d’opérer une transformation en profondeur. Ils s’agit même d’un véritable enjeu démocratique. Beaucoup de villes dans le monde comme l’Eurometropole de Strasbourg ont construit la stratégie de leur ville ainsi que leur budget autour des ODD dans l’objectif d’irriguer tous les pans de la vie locale.
Pour la semaine européenne du développement durable et l’anniversaire de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de développement Durable, le Commissariat Général au Développement Durable organise donc du 20 au 25 septembre 2021 l’événement LaFranceEnTransition - Saison 2. Cet événement co-construit par des dizaines de structures (entreprises, associations, institutions et collectivités territoriales) engagées pour la réussite des ODD ambitionne de nous aider à atteindre collectivement les objectifs de l’Agenda 2030.
esponsable, on fait souvent attention à sa composition, son origine ou sa durée de vie mais la question de l’emballage n’est pas forcément une question prioritaire ou tout du moins évidente. Alors qu’il faut bien l’avouer le packaging est omniprésent. C’est depuis des années devenu pour les marques un des outils de différenciation dans la guerre commerciale qui fait rage autour des produits. Mais les temps changent et les consommateurs font de plus en plus attention à cette question. Le packaging fait désormais aussi partie des critères pris en compte par les consommateurs pour faire leur choix entre tel ou tel produit. Mais encore faut-il que la bonne option soit disponible en fonction des produits. Le packaging, l’emballage, qui est souvent une vitrine pour la marque, doit être maintenant 100% fonctionnel et le superflu doit être supprimé.
La nature est notre meilleure alliée. Elle est intrinsèquement liée à notre existence. Dans nos quotidiens pressés et surconnectés, le besoin de se rapprocher de la nature se fait de plus en plus sentir et la crise sanitaire a sans doute accentué cette nécessité. Nombreux sont les bienfaits physiques et psychologiques que le contact avec la nature nous procure, que ce soit à la campagne ou en ville. Pratiquer l’activité de jardinage permet notamment de réduire notre anxiété, de prévenir les burn-out ou encore de nous donner accès à un espace propice à la méditation. Pour cela, il suffit de prendre soin de la nature, de prêter
Pierre Mazeau est un des pionniers en France de ce qu’on appelle la RSE, la Responsabilité sociétale des entreprises. Il a eu une brillante carrière chez EDF où il a occupé des fonctions de DRH avant d’évoluer vers les fonctions de la RSE, lorsque ces questions commençaient seulement à émerger au sein des grands groupes français.
Frédérique Lellouche est Responsable de la RSE et de la gouvernance d’entreprise à la CFDT et Présidente de la plateforme nationale pour la RSE.
Pour relever le défi auquel nous sommes tous confrontés, nous devons faire le pari de l’intelligence et de la confiance pour ouvrir le dialogue et développer la coopération comme nous y invite l’Objectif de Développement Durable n°17.
L’augmentation de la consommation et l’épuisement des ressources naturelles entraînant des conséquences économiques importantes sont aujourd’hui constatés de façon unanime. Face à ce bilan, la transition vers une économie circulaire semble être une composante importante de la solution.
e le dialogue, la coopération, l’humain au centre de la société. Ne pas avoir peur de l’autre et au contraire avoir la curiosité d’aller vers lui, s’intéresser à sa culture, connaître sa réalité et l’écouter. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, utiliser la confiance comme vecteur du changement. Pour relever les défis sociaux et environnementaux auxquels nous faisons face, nous aurons besoin de mobiliser toutes ces qualités et de les développer. Surtout en entreprise car l’entreprise est et sera un agent du changement pour répondre à la situation et un agent important. Nous sommes face à notre plus grand défi et il s’agit d’un défi humain. Nous devrons changer nos attitudes et habitudes pour changer de paradigme. C’est une responsabilité collective qui passera par plus de collaboration et de coopération.
L’Agenda 2030 est universel, c’est-à-dire qu’il s’applique à tous les pays, au Nord comme au Sud. À cet égard, tous les pays sont « en voie de développement durable ». Avec ses 17 Objectifs de développement durable, l’agenda 2030 dessine une feuille de route détaillée et couvrant pour ainsi dire toutes les questions de société.
Inès Dauvergne (Meandyoutoo) Au cœur de l’Agenda 2030 développés par les Nations Unies, 17 objectifs de développement durable ont été fixés. Ils couvrent l’intégralité des enjeux de développement dans tous les pays tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, la pauvreté, la prospérité économique mais également la réduction des inégalités, l’égalité entre les genres et les sexes. Ils sont tous interconnectés et les aspects sociétaux y sont tout aussi importants que les aspects environnementaux. Pour aborder les questions de diversité et de lutte contre les discriminations qui sont au cœur des ODD, j’ai la chance aujourd’hui de recevoir Inès Dauvergne. Inès est depuis 15 ans une spécialiste de ces sujets. A ce titre, elle a été pendant 11 ans la responsable Diversité du réseau des entreprises pour la cité, elle est également intervenue en tant qu’experte auprès de différentes institutions dont des ministères, le Medef ou la cnil. Elle a été chroniqueuses Diversité sur BFM Business dans l’émission « A but non lucratif » et a été membre du groupe de travail interministériel sur la prévention des discriminations entre 2015 et 2017. Inès accompagne désormais les entreprises dans la construction et la structuration de leurs politiques Diversité et Inclusion. Elle a cofondé en 2018 la startup Meandyoutoo qui propose des autodiagnostics digitaux sur les comportements inclusifs et collaboratifs en entreprise. Des stéréotypes et comment les enrayer à l’engagement individuel en passant par la mise en place de politique Diversité et Inclusion efficace et pérenne en entreprise, je pense que cette conversation invite à la réflexion. J’espère que vous allez aimer cet épidose autaut que j’ai aimé l’enregistrer, je ne vous en dis pas plus, je laisse place à notre conversation avec Inès Dauvergne. Ressources, références et crédits Site internet et autodiagnostics : https://www.meandyoutoo.fr/ Dessin animé – Zootopie
Chaque année, 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont jetées dans le monde. Le gaspillage alimentaire est une absurdité non seulement écologique puisque la production de nourriture est aujourd’hui le principal émetteur de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sans parler des tonnes de ressources gaspillés mais c’est aussi une absurdité sociale car la nourriture jetée en France pourrait nourrir 10 millions de personnes. C’est plus que le nombre de personnes dans le besoin. Et tout ça a évidemment des conséquences économiques : le gaspillage alimentaire coûte, chaque année, plus cher que le trou de la Sécurité sociale.
Le plastique a envahi les moindres recoins de nos vies, il est partout ! La production plastique a été multipliée par 20 en 50 ans selon le World Economic Forum. Au cours de cette dernière décennie, le monde a produit plus de plastiques que durant les 100 dernières années. Nous produisons mondialement, en moyenne 400 millions de tonnes de plastiques par an.
Le Comité 21 est le réseau français privilégié des décideurs économiques, territoriaux, associatifs, scientifiques et universitaires, réunis autour d'une conviction : le développement durable est seul à pouvoir résoudre les défis du 21e siècle. L'association a pour mission de créer les conditions d’échange et de partenariat entre ses adhérents issus de tous secteurs afin qu’ils s’approprient et mettent en œuvre, ensemble, le développement durable à l’échelle d’un territoire.
Le modèle même de l’entreprise tel que nous le connaissons est remis en question. Pour survivre toute entreprise va devoir au plus vite prendre en compte les défis économiques, sociaux et environnementaux et devra définir sa place dans la société en se dotant d’une raison d’être.
L’obsolescence des produits électroménagers n’est pas une fin en soi et Kareen Maya Levy, la co-fondatrice de Kippit, le prouve en créant un électroménager agréé par l’avenir. Il est durable, réparable, évolutif et fabriqué près de chez nous !
On le sait pour relever les défis écologiques, sociaux et économiques de notre époque cela a un coût et il faut donc beaucoup de financement. Verdir la finance est un enjeu capital pour favoriser une transition écologique socialement juste, lutter contre le réchauffement climatique, préserver la biodiversité.
En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030, intitulé Agenda 2030. C’est un agenda pour les populations, pour la planète, pour la prospérité, pour la paix et par les partenariats. Il porte une vision de transformation de notre monde en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.