Les épisodes
Marion Bredel Je ne sais pas si vous avez regardé dans votre poubelle récemment et fait le même constat que moi mais la quantité de déchets que nous produisons est juste hallucinante. En 2018, la production de déchets de l’Union Européenne était de 2,6 milliards de tonnes par an. Et la France n’est pas en reste puisqu’elle est est le deuxième pays produisant le plus de déchets, derrière l’Allemagne. Rapportée au nombre d’habitants, la production annuelle de déchets en France est de 5,1 tonnes par habitant. Et ces déchets ne sont pas tous triés ou recyclés. Avec l’avènement des commandes en ligne et des livraisons à domicile c’est encore pire. En 2021, les Européens ont produit chacun 188,7 kg de déchets d’emballages, un record ! La solution ? Produire moins de déchets. Pour ma part, ma porte d’entrée sur les sujets de transition écologique – ou le développement durable – (peu importe le nom), a été celle du zéro déchet. Je sais qu’au début ce n’est pas toujours facile. On ne sait pas trop par où commencer et au quotidien ce n’est pas toujours évident. Alors sans se dire que l’objectif est, du jour au lendemain, de faire tenir tous ses déchets de l’année dans un petit bocal comme Bea Johnson (c’est véridique !), on peut tout de même faire des choses. C’est tout l’objet de cet épisode avec Marion Bredel qui, après avoir exercé un job dit « traditionnel », s’est reconvertie et a créé l’Ortillerie pour nous accompagner vers une vie plus proche et respectueuse de la nature. Marion nous explique quelle a été sa démarche. Elle nous donne de nombreux conseils et astuces pour réduire sa production de déchets et convertir son entourage.
Mathieu Favard (Ticket for Change) Changer les choses, avoir un impact, faire évoluer les mentalités pour un avenir meilleur sont autant d’actions que nous voudrions tous pouvoir mettre en œuvre. À une époque où l’entrepreneuriat est énormément valorisé et les entrepreneurs starisés, on pourrait se dire que ce n’est pas forcément à la portée de tout le monde. Mais pourquoi ne pas se concentrer sur ce qui est proche de nous, notre environnement et notamment de travail. Beaucoup d’entre nous ont des engagements, des convictions environnementales, sociales et sociétales qui restent malheureusement trop souvent à la porte de nos entreprises. Pourquoi n’osons- nous pas porter nos valeurs au sein de notre environnement professionnel ?Alors certes tout le monde ne peut pas être entrepreneur mais tout le monde pourrait être intrapreuneur. Mais qu’est-ce qu’est exactement l’intraprenariat ? Pour répondre à cette question, j’ai la chance aujourd’hui de recevoir Mathieu Favard. Mathieu, après avoir travaillé presque 17 ans chez Danone entre autres en relations humaines et au centre de recherche et innovation, a rejoint Corporate for change et est désormais coach en transition à impact et accompagne celles et ceux qui contribuent à changer le monde. Mathieu va partager avec nous son expérience sur le sujet, comment nous y prendre et nous donner des clés concrètes pour tenter cette aventure d’intrapreuneur et faire bouger les lignes. Ressources, références et crédits
Didier Lehénaff Pour beaucoup d’entre nous le sport fait partie de notre quotidien et véhicule de belles valeurs telles que le dépassement de soi, une vie saine, la solidarité. Qu’on aime le pratiquer ou le regarder, le sport fédère. L’engouement collectif pour les grands événements tels que les coupes du monde et les divers championnats est révélateur de l’intérêt que nombre d’entre nous portent au sport. Mais dans un monde où la transition écologique doit s’opérer, nous sommes nous demandé quel impact environnemental ont tous ces événements ? À l’approche des Jeux Olympiques de Paris, nous sommes en droit de nous interroger. Certains aspects du sport sont-ils néfastes pour notre environnement ou au contraire, le sport peut-il être un allié ? Aujourd’hui j’ai la chance de recevoir LE spécialiste de cette question : Didier Lehénaff. Didier est avant tout un sportif accompli puisqu’il a été triathlète et entraîneur de triathlon. Une vingtaine d’années passées au service du triathlon l’ont conduit à remplir différentes fonctions au sein de la Fédération française et des Unions européenne et internationale de triathlon. Il a notamment organisé et coordonné une centaine de triathlons internationaux sur les 5 continents. Il est également l’initiateur du concept des Eco-Games, des Jeux “éco-sportifs alternatifs” inaugurés en 2004 au Brésil et organisés depuis dans plusieurs autres pays, dont la France. Didier préside depuis 2006 l’association SVPlanète – un Sport Vert pour ma Planète bleue, une association qui milite pour mettre le sport au service de l’environnement et du développement durable. Avec Didier nous allons parler de l’impact des événements sportifs sur notre environnement, de la responsabilité qui incombe aux différents acteurs et comment rendre l’univers du sport plus responsable. Ressources, références et crédits https://svplanete.fr/ https://www.eco-games.fr/
Patrick Vernuccio (The Frenchie Gardener) La dose d’inspiration aujourd’hui nous vient de Patrick Vernuccio alias The Frenchie Gardener. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous rapprocher de la nature et avoir un peu plus de vert dans nos vies. Mais pour ceux qui vivent en milieu urbain, cela ne semble pas toujours chose aisée. Et pourtant, cela peut être plus simple qu’il n’y parait si on en croit Patrick qui a laissé sa carrière en Marketing de côté pour se consacrer à sa passion, le jardinage urbain. Dans cette épisode Patrick, nous donne parle de permaculture et de ses principes, il partage avec nous son expérience sur la mise en place d’un potager urbain, quels bénéfices il en a tiré, nous donne des conseils pour débuter et soigner notre basilic trauma !Je ne vous en dis pas plus, je laisse place à ma conversation avec Patrick Vernuccio, alors Off we go ! Ressources, références et crédits
Alice Barbe (Académie des Futurs Leaders) Dans un monde qui compte aujourd’hui environ 70 millions de réfugiés et qui en comptera près de 300 millions en 2050, dans un monde de plus en plus instable environnementale ment mais aussi socialement, où les peurs prennent le relai, on voit la montée du populisme et le champ libre est donné aux extrêmes pour s’exprimer et gagner du terrain. Dans ce contexte, comment permettre aux personnes de changer de regard sur les migrants et les réfugiés ? Comment donner plus de place à des récits positifs plutôt que de donner trop de crédit aux raccourcis proposés par les médias à sensations, les réseaux sociaux et les hashtags provocateurs ? Comment donner envie aux personnes de la société civile de croire, de s’engager pour ce monde qui a tant besoin de nous et notamment de s’engager en politique afin de faire vraiment bouger les lignes ? “Face aux grands défis du XXI siècle, nous avons tous le choix : manifester de temps en temps, retweeter des slogans et signer des pétitions, ou nous engager radicalement et permettre aux génies contemporains de contribuer à notre futur souhaitable. Si je l’ai fait, tout le monde peut le faire “. Ces deniers mots ne sont pas de moi mais d’Alice Barbe que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui. Alice est co-fondatrice de l’organisation internationale Singa, ancienne résidente de la Fondation Obama, est la CEO et fondatrice de l’Académie des futurs leaders. Elle collabore régulièrement avec le Columbia World Projects, Thinkers and Doers et l’Institut Montaigne. Vous l’aurez compris quand il s’agit de migration, d’engagement et de mobilisation citoyenne, Alice sait de quoi elle parle et c’est de tous ces sujets dont nous allons discuté ensemble. Je ne vous en dis pas plus, je laisse place à mo conversation avec Alice Barbe, alors Off we go ! Ressources, références et crédits Crédit photo : Corentin Fohlen
Sidney Rostan (Bioxegy) La nature est un écosystème complexe tellement développé, qu’elle peut servir d’inspiration pour concevoir des technologies sobres et durables. Mais pour cela encore faut-il prendre le temps d’observer, d’analyser les organismes vivants, les comportements et les écosystèmes. “C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas. » disait déjà Victor Hugo. Nous avons besoin de nous reconnecter à la Nature et au vivant. C’est sur ce principe que s’appuie le biomimétisme en prenant pour modèle le plus vaste des laboratoires de R&D : la Nature. Elle nous offre la plus belle des évidences : 3,8 milliards d’années d’innovation. Le vivant a eu le temps de trouver naturellement des solutions appropriées pour répondre à une large gamme de défis et assurer la survie de plusieurs dizaines de millions d’espèces différentes dans des environnements sous contrainte. Ce défi c’est le quotidien de Bioxegy, l’expert français du biomimétisme et de son fondateur Sidney Rostand que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui. Après quelques années dans l’industrie automobile, Sidney a décidé de redonner du sens à son quotidien en créant un bureau d’étude et d’ingénierie spécialisé dans le biomimétisme. Dans cette épisode, Sidney partage avec nous sa passion pour le biomimétisme et ce en quoi cette discipline peut faire avancer les innovations vers plus de durabilité et modifier notre rapport au monde et au vivant, il nous parle également de sa vision de l’innovation au sein de l’entreprise et de l’entreprenariat. Ressources, références et crédits
Jean-Pierre Goux Le changement climatique est l’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société. La prise de conscience de l’urgence climatique est grandissante et pourtant encore insuffisante. Energie nucléaire, éolienne ou solaire ? Décroissance, progrès ? Les débats font rages entre les différents courants de pensée sans pour autant apporter de solution ferme vers une transition rapide et collective. Alors au lieu de se focaliser seulement sur comment réaliser cette transition peut être devrions nous nous poser la question pourquoi la faire ? Nous devrions peut-être reformuler la question en prenant une hauteur de vue plus importante et en acceptant que cette urgence climatique nécessite une transition philosophique fondamentale. Chercher à changer nos habitudes c’est bien mais sans aller voir préalablement ce qui passe dans nos têtes, cette transition est sans doute vouée à l’échec. Nous devons conscientiser l’unicité de la planète Terre qui nous héberge. Nous devons agir de manière responsable et nous coordonner pour protéger et préserver cet environnement vital pour nous et surtout pour les générations futures. Mais cela exige donc une transformation radicale de notre façon de penser et d’agir, en passant d’une mentalité de consommation et de profit à une vision à long terme de la durabilité et de la préservation de notre planète. Mais comment se doter de cette prise de conscience plus globale ? Certains ont vécu cette prise de conscience de façon extrêmement forte le jour où ils ont vu notre planète sous un angle nouveau, celui de l’espace. C’est ce que les astronautes appellent l’overview effect, une prise de conscience profonde que les astronautes éprouvent lorsqu’ils voient pour la première fois ce petit point bleu et fragile dans l’univers infini. Ils décrivent cette expérience comme unique et permettant de mettre en lumière la fragilité et l’interconnexion de tous les êtres vivants sur notre planète. Cet exemple peut nous aider à réaliser que notre destinée est liée à celle de la Terre et de tous ses habitants. Aujourd’hui, je reçois Jean-Pierre Goux. Jean-Pierre est mathématicien, ingénieur, entrepreneur, écrivain, conférencier et surtout acteur engagé dans l’écologie. Avec Jean-Pierre, nous parlons de l’overview effect bien sûr et aussi de la façon plus globale et philosophique dont nous devons abandonner notre attitude anthropocentrique et reconnaître que nous sommes une partie intégrante de l’écosystème de la Terre. Ressources, références et crédits
Thomas Breuzard (Norsys) Je crois que vous l’aurez compris, si vous me suivez un peu, que je suis convaincue que nous ne pourrons pas relever les défis sociaux et écologiques auxquels nous faisons face sans le monde économique et que par conséquent les entreprises jouent un rôle de premier ordre dans cette transition écologique et juste que nous devons entreprendre. C’est vrai que c’est un sujet complexe qui demande une démarche systémique et qu’il n’y a pas une recette magique qui va tout résoudre d’un coup. Les entreprises peuvent parfois se sentir un peu dépassées par l’ampleur du chantier. Mais elles doivent se doter d’une vision globale des enjeux mondiaux tant sur le plan social qu’environnemental. Et pour cela, pourquoi ne pas s’inspirer de la permaculture ? Pour rappel, la permaculture a pour objectif de créer des écosystèmes durables et résilients en s’appuyant sur les modèles et les processus observés dans la nature pour créer des systèmes agricoles à la fois productifs et régénératifs, tout en minimisant l’impact sur l’environnement. C’est ce qu’a fait Thomas Breuzard pour développer le modèle de la perma entreprise chez Norsys Ce modèle de développement vise à créer de la valeur, en respectant conjointement 3 principes éthiques, inspirés de la permaculture : Dans cet épisode, Thomas revient sur les origines de ce modèle et les raisons qui l’ont amené à le mettre en place. Il nous en présente les avantages et nous explique pourquoi il est important que les entreprises se responsabilisent sur ces sujets. Enfin, il nous raconte comment le mettre en œuvre et l’articuler avec les autres modèles et outils du développement durable. Ressources, références et crédits
Eric Duverger (Convention des Entreprises pour le Climat) Pour relever le défi de cette transition écologique nous avons besoin de toutes les forces à disposition. Et pour moi, il paraît évident que le rôle des entreprises est clé. Imaginez un monde où les dirigeants d’entreprises sont convaincus que leurs modèles d’affaires doivent non seulement ne pas avoir d’ impacts négatifs sur l’environnement, les écosystèmes, leurs communautés mais surtout être régénératifs. C’est-à-dire s’engager vers la génération d’impacts positifs nets pour les écosystèmes et la société. Imaginez si la majeure partie des investissements étaient dirigés vers cette transition écologique. La force de frappe serait colossale. Alors même si le sujet prend de plus en plus d’ampleur depuis quelques temps, nous n’en sommes pas encore là. L’éveil des consciences est évidemment crucial mais l’enjeu véritable est de transformer le monde économique en profondeur. Il faut arrêter la « RSE à la papa ». Souvent très superficielle, elle ne remet pas en cause le cœur de l’entreprise : son business modèle. Pour faire bouger les lignes, nous avons besoin d’un sursaut de conscience maintenant car nous n’avons plus le temps. C’est de ce constat qu’est parti Éric Duverger. Cadre dirigeant chez Michelin durant 22 ans, Eric a décidé de tout quitter pour fonder la CEC, la Convention des Entreprises pour le Climat. C’est le pari fou de réunir les dirigeants de 150 entreprises pour repenser leur activité entourés des meilleurs experts scientifiques et pédagogiques. L’objectif ? Réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 avec un impératif de protection de la biodiversité et de régénération du vivant. Avec Éric nous tirons les leçons de cette première CEC, nous parlons des leviers pour faire basculer les sphères de pouvoir, de l’entreprise régénérative et de leadership. Ressources, références et crédits
Céline Mas On se dit qu’en 2023, on ne devrait plus avoir à se battre encore pour l’égalité entre les sexes. Pourtant, malgré les avancées régulières dans certains pays, force est de constater que celles-ci sont lentes et encore insuffisantes. Bien que ce combat soit un enjeu central, rien n’est malheureusement jamais acquis, loin de là. Les violences et les discriminations envers les femmes sont quotidiennes. Le principe de la société patriarcale est tristement ancré dans les cultures à tel point qu’il semble encore normal, naturel à bon nombre de personnes.Le sujet transcende pourtant son propre périmètre. On mesure à quel point une plus grande égalité entre hommes et femmes permettrait d’accélérer de façon significative le traitement d’autres enjeux notamment comme le changement climatique, la lutte contre la famine ou encore l’éducation, …Pour parvenir à une société plus égalitaire, nous devons tous y mettre du nôtre, déconstruire nos schémas, les hommes autant que les femmes. Aujourd’hui je reçois Céline Mas. Céline est membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, présidente de ONU Femmes France. Elle est également entrepreneure sociale. Elle a créé le projet « Love for Livres » : une biblio-thérapie et aide à la santé mentale par les livres et les neurosciencesElle est également écrivaine, auteure de plusieurs ouvrages dont « Le jour où Maya s’est relevée ». Avec Céline nous parlons évidemment de féminisme. Nous dressons un état des lieux, analysons ensemble les causes et les pistes pour faire bouger les lignes. Ressources, références et crédits
Jérôme Cuny Depuis les 30 Glorieuses, nos niveaux de consommation ont augmenté dans des proportions déraisonnables. Et cela concerne tous les postes : Textile, énergie, transports, nourriture, … Nos rythmes de vie sont calés sur ce mode de consommation et la production nécessaire pour l’alimenter. Cela semble encore « normal » à bon nombre de personnes. Commander un article depuis son canapé et l’avoir dans l’heure est devenu habituel. Pourtant, nous le savons, ce rythme n’est pas tenable. Car pour ce confort, la facture sociale et environnementale est salée mais nous ne l’avons pas encore payée ; elle est en train d’arriver. Les ressources ne sont pas infinies et nous devons réduire les inégalités si nous souhaitons un monde durable. Inévitablement, nous allons devoir changer nos habitudes. Nous devons dès aujourd’hui engager un processus de résilience. Nous allons devoir faire des choix impactants tous autant que nous sommes : particuliers, entrepreneurs, gouvernements. Les avancées technologiques ne suffisent pas car elles adressent les moyens et non les finalités. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : repenser les finalités pour redessiner les moyens. Aujourd’hui je reçois Jérôme Cuny. Jérôme est océanographe physicien de formation. Il est chercheur indépendant, enseignant, consultant et est spécialisé sur la réindustrialisation dans le cadre des limites planétaires. Il est également l’auteur du livre « Relocaliser » dans la collection « Fake Or Not Fake des éditions Tana ». Avec Jérôme nous analysons comment nous en sommes arrivés là, nous abordons le principe de la redirection écologique. Ressources, références et crédits
Cindy Chapelle Aujourd’hui j’inaugure une série d’épisodes un peu différents de ceux dont nous avons l’habitude. Cette série se nomme « Inspirations ». Depuis le début du podcast, nous abordons de nombreux sujets (concepts, actions, recommandations, …). Mais comment cela se traduit dans la vie de tous les jours, dans notre quotidien ? Dans ce format un peu plus court, je donne la parole à celles ou ceux qui expérimentent concrètement différentes façons de vivre en harmonie avec eux-mêmes, avec les autres, avec le vivant, avec la planète tout simplement. Je souhaite qu’ils puissent être une source d’inspiration afin de nous donner envie d’explorer de nouvelles voies et d’apporter ainsi le changement positif dans nos vies. Dans ce premier épisode, j’avais envie de parler de Slow Life avec Cindy Chapelle. C’est une invitation à ralentir en douceur pour apprécier les moments simples et prendre le temps de vivre. C’est une véritable philosophie de vie qui consiste à vivre en conscience, bien ancré dans le présent. La Slow life s’appuie sur les valeurs fondamentales que sont l’authenticité, le respect, l’amour, le partage et la nature. Cindy est sophrologue, autrice bien-être et nature et est une fervente adepte de la slow life évidemment. Elle nous explique d’où vient ce mouvement, quels en sont les bénéfices et comment le mettre en place dans sa vie. Ressources, références et crédits
Nicolas Froissard (Groupe SOS) Nous le savons, nous vivons une époque charnière au cours de laquelle le changement est nécessaire. Ce changement est l’affaire de tous : des pouvoirs publics, des entreprises et de chacun d’entre nous. Mais comment ? Souvent, nous ne savons sur quels leviers agir tant il y en a, ni même parfois par où commencer. Tout le monde ne peut pas agir sur tout. Nos engagements dépendent de nos sensibilités, de nos moyens, de nos envies. Car c’est bien d’engagement qu’il s’agit. Nous devons trouver ce qui nous anime car l’engagement donne l’énergie nécessaire pour avancer et nous permet de donner du sens à nos actions. Dans une société où les gens font des burnouts, où on parle de plus en plus de bore out, cette quête de sens se fait de plus en plus pressante. Nous avons le pouvoir de faire changer les choses en ajoutant les petites actions aux grandes, chacun à son échelle, chacun selon ses capacités. Que ce soit dans nos vies privées ou dans nos entreprises. Alice Barbe a écrit « On ne nait pas engagé, on le devient ». Nous pouvons tous remettre en question nos habitudes, déconstruire nos modèles pour en construire de nouveaux basés sur la bienveillance, le partage et la solidarité. L’engagement nous permet de donner du sens à ce que nous faisons. Aujourd’hui, je reçois Nicolas Froissard. Nicolas est un des dirigeants du Groupe SOS, 1er groupe associatif en Europe, il est membre du bureau du Mouvement Impact France, administrateur des canaux, la maison des économies solidaires et innovantes. Nicolas est sûr d’une chose, l’engagement des citoyens, des entreprises, de toutes les organisations changera le monde. Et c’est tout l’objet de notre discussion. Ressources, références et crédits Simone, le voyage du siècle Association Parrains Par Mille LinkedIn Nicolas Froissard
Mariam Khattab (Mozaïk RH) Qui ne rêve pas d’un monde dans lequel nous ne serions pas obligés de porter un masque pour aller travailler car nous avons peur d’être nous-mêmes ? Un monde dans lequel nous serions reconnus pour ce que nous sommes, pour nos compétences et non évincés en raison de nos origines, notre genre ou notre handicap ? Si au fond de nous c’est ce que nous souhaitons, la diversité et l’inclusion ne vont pas de soi, surtout dans le milieu de l’entreprise où la reproduction sociale et l’entre-soi sont souvent perçues comme l’option de facilité.Pour apporter cette diversité dans l’entreprise et la rendre plus inclusive, il faut un peu d’introspection, de travail sur les biais dont nous sommes tous pétris et surtout une volonté. Alors même que les études montrent que les entreprises plus diversifiées et inclusives affichent une productivité augmentée de 30%, ce n’est pas encore le modèle le plus évident pour grand nombre de dirigeants. Alors faisons entrer cette richesse dans notre société et nos entreprises.C’est ce que s’attelle à faire Mariam Khattab, Directrice Générale de Mozaik RH. Convaincue du bien-fondé de la diversité, Mariam nous explique comment elle porte le message de l’inclusion au quotidien. Elle nous donne les clefs pour comprendre ce qui freine et ce qui fait avancer les choses. Ressources, références et crédits
Stéphane Linou Dans la célèbre pyramide des besoins de Maslow, s’alimenter est à la base, avec l’ensemble de nos besoins essentiels, vitaux. Ces besoins physiologiques sont ceux à satisfaire en premier. Juste après eux, viennent les besoins de sécurité. Dans notre partie du monde ultra privilégiée, nous avons accès à tout, en abondance. À tel point que nous ne savons plus quoi choisir. Nous ne savons même pas vraiment ce que nous avons dans notre assiette. Même si nous essayons de faire attention à la provenance de nos aliments, nous ne savons pas toujours précisément comment ils sont produits. Dans un monde hyper globalisé, les récents évènements que sont la crise Covid et le confinement ou encore la guerre en Ukraine ont mis en lumière notre forte dépendance aux flux alimentaires avec les pays étrangers. Jusqu’à présent, nous n’avons manqué que de moutarde ou de farine. Mais dans un contexte de dérèglement climatique et de raréfaction des ressources, la question de notre résilience alimentaire se pose déjà ; et avec elle, de façon mécanique, ni plus ni moins que celle de la sécurité intérieure et extérieure. Aujourd’hui je reçois Stéphane Linou. Stéphane est auteur et consultant, spécialiste du rapport essentiel entre l’alimentation et la sécurité. Il est le Pionnier du mouvement Locavore en France. Ancien Conseiller Général de l’Aude et Conseiller Municipal, il s’attache à convaincre élus et citoyens de la nécessité d’anticiper la crise alimentaire à venir afin d’échapper aux risques sécuritaires. Avec Stéphane, nous parlons évidemment du système fragile par lequel nous amenons l’alimentation jusqu’à nos assiettes. Nous nous projetons sur les temps à venir et les moyens d’y être préparés. Ressources, références et crédits Notice: JavaScript is required for this content.
Sophie Szopa Nous commençons déjà à ressentir concrètement les conséquences du dérèglement climatique (vagues de chaleurs à répétition, catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes, disparition de la biodiversité et des espèces). Certaines parties du globe sont déjà durement touchées et les populations les plus fragiles et précaires sont en première ligne. Mais ne nous leurrons pas, nous finirons tous par être impactés, directement ou indirectement. Alors si nous voulons limiter les conséquences sur nos vies et celles des générations futures et éviter une autre extinction de masse, la nôtre, nous devons réagir rapidement. Pour cela, il nous faut comprendre les causes et les conséquences du dérèglement climatique. Il faut également lutter contre les idées reçues et la désinformation. La bonne nouvelle c’est que des solutions existent. Les scientifiques, les climatologues nous donnent de nombreuses pistes pour agir sur les causes de ce dérèglement et limiter ses effets. Nous devons avoir une approche systémique et remettre tout cela au cœur des débats, voir le problème dans sa totalité et surtout agir. Aujourd’hui j’ai la chance de recevoir Sophie Szopa. Sophie est chercheuse au CEA (Le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives), Directrice de recherche en modélisation de la chimie atmosphérique, Vice-Présidente Développement Soutenable de l’Université Paris-Saclay et a été auteure et coordinatrice d’un chapitre du rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) traitant des connaissances physiques sur le changement climatique. Sophie décrypte pour nous les enjeux autour du climat et nous aide à comprendre comment la situation risque d’évoluer. Elle déconstruit quelques idées reçues, nous parle des leviers d’actions pour enrayer ce dérèglement climatique. Ressources, références et crédits Le GIEC Convention de Stockholm ADEME – Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ?
Gildas Bonnel (Sidièse) Nous sommes bombardés en permanence de sollicitations, de publicités hyper ciblées que ce soit à la télévision, quand on se promène dans la rue, sur les moteurs de recherche et même dans notre poche via nos téléphones et les réseaux sociaux. Les sollicitations sont telles qu’il est vraiment difficile de ne pas se laisser influencer que ce soit dans nos actes d’achat mais plus globalement dans la perception de notre société. Alors que se passerait-il si les marques prenaient leur part de responsabilité concernant la publicité ? Qu’au lieu de faire du Greenwashing elles avaient une démarche engagée et nous montraient d’autres voies possibles ?Les marques ont un véritable pouvoir : celui d’influer sur nos modes de consommation, celui de véhiculer de nouveaux imaginaires, de redéfinir les images de la réussite et de rendre séduisante une façon d’être plus respectueuse de la planète.Mais une fois qu’on a fait ce constat, tout reste à faire. Et ce n’est pas si évident dans notre société actuelle. Alors des professionnels de la publicité et de la communication responsable comme Gildas Bonnel accompagnent les marques sur ce chemin. Historien de formation Gildas à bifurquer vers l’édition et la communication. Il co-fonde en 1999, l’agence Sidièse, experte de la stratégie et de la communication en matière de transition écologique. Il est également président de la commission RSE de l’AACC, l’association des Agences-Conseils en communication. Gildas et ses équipes relève chaque jour avec enthousiasme le défi de faire de la communication éthique et il nous explique comment. Je ne vous en dis pas plus je laisse place à ma conversation avec Gildas Bonnel alors Off we go ! Ressources, références et crédits Site web : https://www.sidiese.com/ LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/gildasbonnel/ Twitter : https://twitter.com/GildasBonnel Le bug humain – Sébastien Bohler (Robert Laffont) Les furtifs – Alain Damasio (Gallimard)
Noémie Pichon Chaque année, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde, et on en achète environ 60% de plus qu’il y a 15 ans. Certains vêtements ne sont portés qu’une dizaine de fois avant d’être jetés, ce qui représente en Europe, environ 4 millions de tonnes de textiles jetés par an. Un vrai gâchis planétaire. Si elle génère de nombreux emplois– environ 1 million dans le monde –il faut savoir que la mode est l’une des industries les plus polluantes de la planète. De leur fabrication en passant par leur transport, leur lavage jusqu’à leur fin de vie, nos vêtements ont un lourd impact environnemental mais aussi social. Chaque année, le secteur de la mode émettrait 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre soit environ 2 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Pour vous donner une idée, c’est plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Vous avez tous entendu parler des délocalisations massives vers des pays où la main d’œuvre est moins chère et où les travailleurs sont surexploités et les accidents industriels fréquents. Nous avons tous malheureusement bien en tête notamment le tragique accident du Rana Plaza en avril 2013 où 1 127 ouvriers ont trouvé la mort. Une fois qu’on a fait ce bilan comment fait-on pour redonner son glamour au secteur de la mode ? Face aux difficultés économiques et aux nombreuses critiques sur les questions sociales et de durabilité, le secteur de la mode est entré dans une phase de mutation, encouragé par une prise de conscience des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers la mode durable. Aujourd’hui, j’ai la chance de recevoir Noémie Pichon. Noémie est doctorante en Ingénierie Textile, et travaille au sein du Laboratoire ENSAIT – GEMTEX à l’analyse de l’impact environnemental de l’industrie mode et textile via deux axes de recherche; l’analyse de cycle de vie et la durée de vie. Avec Noémie nous allons comprendre ce qu’on entend exactement par mode durable, ce qui se cache derrière ce concept, comment le secteur économique de la mode peut opèrer cette transition. Ressources, références et crédits Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles – ENSAIT Laboratoire de recherche textile GEMTEX Chaire de la mode circulaire Tex&Care Association de femmes tisserandes Cojolya , Guatemala Master Mode et Matières Enamoma PSL : http://enamoma.psl.eu Professeur A. Perwuelz, publications scientifiques ADEME, la mode sans dessus-dessous , infographie Publication scientifique « The environmental price of Fast Fashion” Kirsi Niinimäki et al. : Commission Européenne « Environmental improvement potential of textiles (IMPRO Textiles) » Durée de vie, thèse de R. Benkirane « De l’importance de la durée de vie pour l’écoconception des textiles : contribution méthodologique » Notions de durées de vie proposées par l’ADEME, rapport « Allongement de la durée de vie des produits » Loi de 2017 relative au devoir de vigilance Collectif Ethique sur l’étiquette Et leur rapport sur l’application de la loi sur le devoir de vigilance Sobriété et comportement du consommateur, Professeur Maud Herbert, conférence Fashion Green Days «Nous devons réduire : la sobriété en question » Ses publications scientifiques Comment le secteur économique de la mode, les entreprises se positionnent par rapport à la mode durable ? Fashion Pact En Mode Climat Fédération de la Mode Circulaire Le DEFI Refashion Paris Good Fashion La Caserne Fashion Green Hub Marques françaises de mode durable à connaitre : LOOM 1083 Les Trois Tricoteurs La Gentle Factory GIEC : https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/ Rapport de synthèse afférent au sixième rapport d’évaluation Pour un réveil écologique, les 10 points clés du dernier rapport du GIEC Infographies du 6eme rapport du GIEC : https://bonpote.com/les-infographies-du-6eme-rapport-du-giec/ Le rapport du GIEC pour les parents et les enseignants : https://bonpote.com/le-rapport-du-giec-pour-les-parents-et-enseignants/ Rajiv Surendra, New York City home tour Noémie Pichon : www.linkedin.com/in/noemiepichontextile
Timothée Parrique La croissance est une notion avec laquelle nous vivons depuis très longtemps. Elle est utilisée comme un indicateur de bonne santé de notre économie capitaliste. On ne jure que par l’augmentation du PIB, le Produit Intérieur Brut qui permet de juger la richesse des pays. A l’heure des défis écologiques, climatiques et sociaux que nous devons relever, est-il vraiment possible de continuer à croître indéfiniment lorsque nous savons pertinemment que nous sommes sur une planète avec des ressources finies ? Nous avons tellement été biberonnés à la croissance qu’il est difficile parfois d’imaginer un autre chemin, celui de ralentir, de faire avec moins mais mieux, de prendre en compte d’autres indicateurs comme le bien-être ou l’impact écologique par exemple. Le sujet est complexe mais nous devons déconstruire nos croyances sur ces questions. Il est temps de rebooter le système et d’envisager la décroissance. Il est important de prendre de la hauteur pour comprendre les mécanismes économiques en jeu. Pour nous aider à comprendre tout cela, qui de mieux que Timothée Parrique ? Timothée est Docteur en science économiques. Il a rédigé une thèse intitulée « L’économie politique de la décroissance ». Et il est l’auteur du livre « Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance » . Avec Timothée, nous parlons de décroissance bien entendu mais surtout de tout ce qu’elle implique. Nous abordons les aspects économiques, sociologiques et environnementaux qui sont naturellement imbriqués dans ce mécanisme. Nous verrons comment le moins peut être mieux. Belle écoute à tous et à toutes ! Ressources, références et crédits Kenneth Ewart Boulding « Pas de croissance infinie dans un monde fini » Thomas Piquetti : Livre L’économie des inégalités Article du Monde Simon Kuznets l’un des créateurs du PIB Les indicateurs bien être en Nouvelles zelande Le « Buen vivr » en Amérique du Sud Le blog de Thimothée Parrique : https://timotheeparrique.com/ Twitter : @timparrique Livre : Ralentir ou périr – Timothéee Parrique (Editions du seuil)
Yacine Aït Kaci & Adeline Pilon (Elyx) Faire connaître les ODD au plus grand nombre tel est l’enjeu que nous avons pour passer du discours aux actes et avoir un réel impact. Il est important de comprendre l’approche systémique des ODD : on ne peut pas traiter le sujet de la lutte contre le changement climatique sans s’assurer de l’égalité entre les sexes ou un accès à des emplois décents ou dans un monde en guerre. Je le répète souvent, mais il faut passer par une étape indispensable qui est de s’informer, de connaître les enjeux pour avancer dans le bon sens et ainsi créer ensemble de nouveaux récits. Pour faire passer les messages, tous les canaux doivent être utilisés. Via l’éducation par exemple où ces sujets doivent être abordés dès le plus jeune âge mais aussi via la culture et l’art qui aident à la construction de nouveaux imaginaires et de cette nouvelle réalité.Un petit bonhomme avec un joyeux sourire s’emploie à faire passer ces messages chez les petits comme chez les plus grands. Je ne sais pas si vous le connaissez. Il s’agit d’Elyx, l’ambassadeur virtuel des Nations Unies. Ce personnage porte sans un mot un message universel pour encourager la paix, le développement durable ou la lutte contre les changements climatiques. Derrière ELYX se cache l’artiste digital Yacine Ait Kaci que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui en compagnie d’Adeline Pilon. Ensemble, ils ont créé la fondation ELYX qui mène d’une part des actions de plaidoyer et d’autre part a créé le programme 10togo pour décomplexifier les sujets et décomplexer chacun face aux grands enjeux de la décennie. Ressources, références et crédits Site de la Fondation Elyx
Yaël Guillon (Imfusio) Depuis de nombreuses décennies, le capitalisme est le système qui régit notre société. Le profit comme seul objectif et le mythe de la croissance infinie sont bien ancrés dans les esprits et les règles intrinsèques des organisations. Mais on le sait, ceci n’est plus soutenable et il va falloir faire différemment. Pour les entreprises notamment, il est indispensable d’opérer une transformation en profondeur afin que leurs activités ne génèrent plus d’externalités négatives mais au contraire aient un impact positif. Et cela prend du temps, beaucoup de temps. Mais je suis convaincue que si elles décident de bouger, elles sont les mieux placées pour y arriver et utiliser leur force de frappe et leur réactivité au service du bien commun. Ce changement doit s’opérer à toutes les strates d’une organisation afin de redonner du sens à ses actions. La bonne nouvelle c’est qu’il suffit seulement de quelques unes pour atteindre le fameux point de bascule de Malcolm Gladwell. Elles entraîneront mécaniquement les autres dans leur sillage et progressivement, toutes contribueront positivement au monde. Aujourd’hui je reçois Yaël Guillon, co-fondateur d’Imfusio. Imfusio accompagne les entreprises dans leurs transformations en redonnant du pouvoir à leurs collaborateurs, leur permettant ainsi d’avoir impact positif en contribuant à un monde plus inclusif et respectueux de l’environnement. Yaël travaille sur la stratégie d’amplification car elle est au cœur de la logique de dépassement du capitalisme pour créer des conditions qui vont rendre possible ces fameux points des bascule vers des changements durables destinés à réparer la société. J’espère vous fera voir le monde de l’entreprise différemment ! Ressources, références et crédits Site d’Imfusio: https://imfusio.com/fr Guide pour faire échouer des projets contre la nature de François Verdet Héritage et fermeture : une écologie du démantèlement d’Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin Sortir de la croissance Mode d’emploi d’Eloi Laurent Certification B-Corp Communauté des entreprises à mission
Hélène de Vestele (Edeni) Pour réussir le pari de la transition écologique, nous devons changer et vite que ce soit dans nos vies professionnelles et nos vies personnelles. Et ce n’est pas la volonté qui manque puisque 70% des collaborateur.rices souhaiteraient être davantage impliqué.es dans la stratégie RSE de leur entreprise. Et 88% des Français.es se disent préoccupée par l’environnement. Mais ce type de changement ou de transition peut faire peur et beaucoup de personnes renoncent. Alors comment avoir un impact malgré tout ? Comment insuffler plus de sens dans son quotidien ? On peut devenir agent du changement et opérer des transformations en influençant de l’intérieur ses proches et ses collègues pour faire boule de neige ! Pour cela, il n’y a pas de secret, il faut s’intéresser, se former. C’est ce que propose Edeni, qui vous permet de vous former aux enjeux actuels : écologie, santé et éthique et vous donne toutes les clés pour une transition réussie. Aujourd’hui, j’ai la chance de recevoir Hélène de Vestele, la fondatrice d’Edeni. En plus de son engagement entrepreneurial, Hélène est avant tout quelqu’un de passionné par toutes les problématiques liées aux changements systémiques : zéro déchet, éco féminisme et tellement d’autres sujets. Avec Hélène, nous parlons des méthodes pour accompagner ces transitions et cette quête de sens, comment éviter les fausses bonnes idées et bien d’autres sujets. Ressources, références et crédits Edeni : https://www.edeni.fr Chaine Youtube Bullshit Jobs de David Graeber Les Héritiers Pierre Bourdieu L’éco-anxiété, vivre sereinement dans un monde abîmé de Alice Desbiolles Les besoins artificiels de Razming Keucheyan La pyramide des besoins de Maslow Comment trouver son Ikigaï ?
Alice Vivian (Mojom) Pour faire face à la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés, nous n’avons pas d’autres choix que celui de la sobriété. Pour cela, il nous faut changer nos modes de vie et apprendre à ralentir, à décélérer. Mais comment fait-on cela dans une société qui ne jure que par la performance et dans laquelle tout va vite, tout est injonction et dans laquelle la pression constante ? Nous devons nous reconnecter à l’essentiel, à la nature, à l’autre et surtout à nous-mêmes. Nous devons reprendre le pouvoir sur la gestion de notre temps, de notre stress et de notre énergie, évidemment dans nos vies privées mais ces sujets doivent également être pris en compte et portés par les entreprises. C’est ce que fait Alice Vivian au quotidien. Après avoir co-dirigé pendant presque 5 ans l’Institut des futurs souhaitables, Alice décide de créer Mojom. Passionnée de l’humain, elle aime explorer de nouveaux territoires et créer des ponts entre les disciplines, proposant une approche intégrative et systémique du changement. Hybridant prospective et innovation, neurosciences, intelligence émotionnelle et yoga, c’est avant tout l’intelligence du CORPS qui est au cœur de ses recherches et de ses méthodes. Avec Alice on parle de l’importance de décélérer, de se reconnecter à la nature mais surtout et avant tout à soi. Dans cet épisode, vous allez apprendre à libérer vos super pouvoirs, car oui, selon Alice, nous en avons tous des super pouvoirs. Ressources, références et crédits Livre : Johanna Macy “L’espérance en mouvement” Le travail qui relie de Johanna MacyEpisode n°27 sur l’éco-anxiété avec Charline Schermber
Virgnie Raisson-Victor (Le Grand Défi) Nous sommes dans un monde qui fonctionne en système complexe, très complexe. Et quand il s’agit de se projeter dans un futur désirable, où sobriété rimerait avec prospérité, nous avons toutes les peines à le faire. Et pourtant, cet exercice pourrait nous être très utile pour mettre en place les actions qui nous permettront de changer de paradigme et d’agir pour construire un futur durable. Dans cet objectif, des professionnels se penchent tous les jours sur l’éventail des possibles. C’est le cas de Virginie Raisson-Victor que j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui. Virginie est geopolitologue spécialisée en prospective. Virginie a beaucoup de différentes casquettes dont celles de présidente du GIEC Pays-de-Loire et de co-fondatrice du Grand Défi. Le Grand Défi est un processus participatif inédit qui fédère les acteurs économiques et la société civile autour d’un objectif commun: accélérer la transition de l’économie pour mettre en place un modèle durable pour tous. Cet épisode est peu plus long que d’habitude mais très riche. Virginie nous parle entre autres de la complexité de notre époque, nous amène à nous interroger sur la responsabilité qu’a chaque acteur de notre société pour relever le défi qui est le nôtre, et nous offre des solutions à explorer. Ressources, références et crédits Le Grand Défi – Des entreprises pour la planèteEn plus des travaux qu’elle publie régulièrement dans des revues et des ouvrages collectifs, Virginie Raisson-Victor est co-auteur des deux premiers Atlas du Dessous des Cartes et surtout l’auteur de deux ouvrages de référence dans le domaine de la prospective : « 2033, Atlas des Futurs du Monde » (nov 2010) et « 2038, les Futurs du Monde » (nov 2016), traduit en 5 langues et vendus à plus de 40 000 exemplaires. L’institut des futurs souhaitablesLe monde d’hier : souvenirs d’un européen de Stefan Zweig Le Comité 21Le Bug Humain de Sébastien BohlerAutres épisodes en lien avec celui-ci :Le Développement Durable ou la co-construction de la transformation – Sarah Schönfeld La construction collective, la clé de la transformation de l’entreprise – Alexandre Brailowsky
Alexis Lemeillet (Take a waste) 330 millions de tonnes de déchets. C’est ce que nous produisons en France actuellement chaque année, soit 3 à 4 tonnes par personne. C’est astronomique ! Bien sûr, une partie est recyclée mais il ne s’agit que d’une infime partie. Alors si tout n’est pas recyclé, que deviennent nos déchets ? Car malheureusement, ils ne disparaissent pas comme par magie après que nous les ayons mis à la poubelle ! Le véritable enjeu est donc la prévention et la réduction drastique des différents types de déchets. Des solutions doivent être mises en œuvre afin de tendre vers le zéro déchet. Quelles sont les solutions pour atteindre cet objectif ? Les entreprises sont majoritairement les plus grosses productrices de déchets. Elles doivent donc se responsabiliser à l’heure où nombre d’entre elles sont encore très loin du compte. Toutefois, il n’y a pas de petit geste. Chaque effort, chaque pas vers l’idéal contribue à faire avancer les choses, à changer les mentalités. L’entreprise Take a waste a pour vocation d’accompagner les professionnels dans le traitement responsable de leurs déchets. Sensibilisation, prévention, accompagnement, … Take a waste s’instigue en véritable partenaire des entreprises. Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’échanger avec Alexis Lemeillet. Alexis est le cofondateur de Take a waste. Il nous explique comment lui est venue l’envie de s’investir sur ce sujet et la façon dont il propose d’emmener les entreprises partenaires vers une meilleure prise en compte de leur impact et la réduction de leurs déchets. Ressources, références et crédits https://takeawaste.fr Cash Investigation – Déchets : la grande illusion Association Zerowaste France Recyclage : le grand enfumage – Flore Berlingen (Editions Rue de l’Echiquier) Let My People Go Surfing – Yvon Chouinard (Editi ons Penguin Random House) Béa Johnson
Les sujets autour de la crise écologique occupent une place de plus en plus importante dans les stratégies de communication des marques. Si nous pouvons nous en réjouir, toutes les entreprises ne le font pas avec les meilleures intentions ou si les intentions ne sont pas focemment mauvaises au départ, le degré de transparence et de sincérité n’est pas toujours au rendez-vous et beaucoup d’entreprises basculent dans ce que l’on appelle le greenwashing. On ne compte plus les publicités de produits qui se disent « verts » que ce soient des voitures, des vêtements ou des produits ménagers. Même les banques s’y mettent. Certaines marques jouent avec les limites et brouillent les messages. Mais le consommateur est de plus en plus averti et s’y trompe de moins en moins notamment grâce aux réseaux sociaux.
Le numérique est au cœur de nos vies. Il crée des emplois, facilite les échanges, accélère la communication, etc … Mais a-t-il toujours un impact positif ? Il peut être source d’exclusion pour beaucoup et son impact écologique est lui aussi considérable.
Pour toutes ces raisons, il est important de former au numérique mais de le faire de façon responsable et inclusive.
Nous évoluons dans un monde de plus en plus incertain avec des tas d’enjeux notamment environnementaux tellement complexes qu’ils nous dépassent souvent. Cette prise de conscience, même si on l’estime nécessaire, peut générer beaucoup de différentes émotions qui peuvent être parfois très difficiles à appréhender même pour les plus engagés d’entre nous. Eco-anxiété, solastalgie, nous pouvons désormais mettre des mots sur ces émotions qui nous traversent et avec lesquelles nous devons désormais composer
La transition écologique est complexe et coûte chère. Elle est évaluée à 5 000 milliards de dollars par an. Les états seuls ne pourront la financer. Le secteur privé a et va avoir un rôle décisif dans cette transition et notamment le secteur financier. Parce que oui, il y a un lien entre le secteur financier et cette transition écologique et malheureusement les flux financiers ne sont pas du tout alignés avec l’objectif de l’accord de Paris de contenir le réchauffement climatique en dessous des 1,5 degrés. Les banques, les assureurs et financeurs continuent de soutenir les secteurs des énergies fossiles, du charbon notamment avec un coût social et climatique désastreux.
Faire changer les mentalités et opérer les vrais changements ne peut se faire que si l’on est préalablement informé et bien informé. Il est indispensable de comprendre pourquoi et comment changer. Ce n’est qu’en sensibilisant le plus grand nombre de personnes qu’une vraie transformation est possible. Dans cet objectif, je vous présente aujourd’hui une belle initiative : Hello Planet.
S’il y a bien un objet qui a révolutionné nos vies au point d’engendrer une véritable addiction, c’est bien le téléphone ou plutôt le smartphone. Je ne sais pas vous, mais sans lui, je me sens un peu perdue !
On compte plus de 14 milliards de smartphones actifs dans le monde. C’est plus qu’il n’y a d’êtres humains sur la planète. S’il est vrai que ces petits objets connectés nous ont beaucoup apporté, on ne peut pas le nier, ils viennent avec une note plutôt salée. Les coûts environnementaux et sociaux sont énormes, sans parler des 21 milliards d’objets connectés qui nous assistent au quotidien.
Nous avons pris l’habitude d’un mode de vie nomade où la vente à emporter devient la norme. Le nombre de points de vente a augmenté de 11 % par rapport à 2019. Et 60 % des restaurateurs proposent aujourd’hui la vente à emporter contre 44 % avant la crise sanitaire. Or, selon les estimations de l’Agence de la transition écologique, la restauration à emporter génère chaque année en France plus de 220 000 tonnes d’emballages, dont une majorité de plastique à usage unique qui finit pour la plupart dans les océans.
La société dans laquelle nous évoluons a donné la part belle au consumérisme. Les réseaux sociaux ne font qu’accélérer ce phénomène en nous bombardant quotidiennement de sollicitations de millions de marques. Les entreprises influencent nos perceptions, nos modes de vie et nos comportements. Ben Cohen, entrepreneur visionnaire et cofondateur de la marque de crèmes glacées Ben & Jerry’s affirmait déjà à la fin des années 2000 que « l’entreprise combine la créativité humaine organisée et l’argent, ce qui en fait désormais la force la plus puissante au monde ». Les entreprises
jouent donc un rôle de premier plan dans la résolution des problèmes de notre temps et notamment dans la transition écologique. Elles peuvent et doivent inventer de nouveaux récits, dessiner de nouveaux imaginaires et se servir de leur plateforme pour véhiculer de nouvelles valeurs.
Les dynamiques de dérèglement climatique, économique et social sont telles aujourd’hui qu’il y a une réelle nécessité et urgence à imaginer de nouveaux modèles. Des modèles plus solidaires et plus durables sont possibles et par endroit déjà engagés. Il convient pour cela de regarder les choses sous un autre angle que l’angle simpliste sous lequel nous le présentent encore trop souvent politiques et médias. Notre monde est positivement complexe et il convient d’intégrer cette complexité dans nos raisonnements.
La transformation d’une entreprise établie pour devenir plus durable avec un impact positif sur notre planète, même si on pourrait le souhaiter, ne se fait pas du jour au lendemain.
Pour transformer durablement son offre et ses produits, une entreprise doit mesurer ses externalités tout au long de sa chaîne de valeur. Elle doit prendre en compte tous les aspects environnementaux, sociaux et sociétaux. L’entreprise doit mettre en place des solutions et surtout opérer une transformation culturelle interne incluant tous les collaborateurs.
La mer et les océans sont les véritables poumons bleus de la planète. Ils produisent 50 à 75% de notre oxygène et capturent 30% du C02 émis. Sans eux nous ne pourrions pas respirer. Mais ce poumon est à bout de souffle. Les activités humaines en sont la cause directe. Chaque année, pas moins de 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans soit, par seconde, 253 kilos de plastique qui finissent en micro-particules avec de conséquences dramatiques pour la faune et la flore mais aussi pour l’homme. Les activités humaines ont également des conséquences sur la modification du littoral, sur la qualité de l’eau et par extension sur la santé des usagers. Elles sont la principale cause du dérèglement climatique.
La prise de conscience sur les enjeux environnementaux est réelle pour de plus en
plus d’entreprises. Les demandes des investisseurs, des employés et des consommateurs se font plus nombreuses et pressantes s’agissant des questions liées au développement durable et mettent les entreprises face à leurs responsabilités. Malgré cela, le passage à l’action reste compliqué pour bon nombre d’entre elles. Mais certaines entreprises pionnières ouvrent la voie et montrent l’exemple en intégrant les objectifs de développement durable dans leur stratégie et leur raison d’être.
Pour arriver à réaliser l’agenda 2030, l’échelon local est indispensable. Il permet d’être au plus prêt de la réalité des citoyens et d’opérer une transformation en profondeur. Ils s’agit même d’un véritable enjeu démocratique. Beaucoup de villes dans le monde comme l’Eurometropole de Strasbourg ont construit la stratégie de leur ville ainsi que leur budget autour des ODD dans l’objectif d’irriguer tous les pans de la vie locale.
Pour la semaine européenne du développement durable et l’anniversaire de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de développement Durable, le Commissariat Général au Développement Durable organise donc du 20 au 25 septembre 2021 l’événement LaFranceEnTransition - Saison 2. Cet événement co-construit par des dizaines de structures (entreprises, associations, institutions et collectivités territoriales) engagées pour la réussite des ODD ambitionne de nous aider à atteindre collectivement les objectifs de l’Agenda 2030.
esponsable, on fait souvent attention à sa composition, son origine ou sa durée de vie mais la question de l’emballage n’est pas forcément une question prioritaire ou tout du moins évidente. Alors qu’il faut bien l’avouer le packaging est omniprésent. C’est depuis des années devenu pour les marques un des outils de différenciation dans la guerre commerciale qui fait rage autour des produits. Mais les temps changent et les consommateurs font de plus en plus attention à cette question. Le packaging fait désormais aussi partie des critères pris en compte par les consommateurs pour faire leur choix entre tel ou tel produit. Mais encore faut-il que la bonne option soit disponible en fonction des produits. Le packaging, l’emballage, qui est souvent une vitrine pour la marque, doit être maintenant 100% fonctionnel et le superflu doit être supprimé.
La nature est notre meilleure alliée. Elle est intrinsèquement liée à notre existence. Dans nos quotidiens pressés et surconnectés, le besoin de se rapprocher de la nature se fait de plus en plus sentir et la crise sanitaire a sans doute accentué cette nécessité. Nombreux sont les bienfaits physiques et psychologiques que le contact avec la nature nous procure, que ce soit à la campagne ou en ville. Pratiquer l’activité de jardinage permet notamment de réduire notre anxiété, de prévenir les burn-out ou encore de nous donner accès à un espace propice à la méditation. Pour cela, il suffit de prendre soin de la nature, de prêter
Pierre Mazeau est un des pionniers en France de ce qu’on appelle la RSE, la Responsabilité sociétale des entreprises. Il a eu une brillante carrière chez EDF où il a occupé des fonctions de DRH avant d’évoluer vers les fonctions de la RSE, lorsque ces questions commençaient seulement à émerger au sein des grands groupes français.
Frédérique Lellouche est Responsable de la RSE et de la gouvernance d’entreprise à la CFDT et Présidente de la plateforme nationale pour la RSE.
Pour relever le défi auquel nous sommes tous confrontés, nous devons faire le pari de l’intelligence et de la confiance pour ouvrir le dialogue et développer la coopération comme nous y invite l’Objectif de Développement Durable n°17.
L’augmentation de la consommation et l’épuisement des ressources naturelles entraînant des conséquences économiques importantes sont aujourd’hui constatés de façon unanime. Face à ce bilan, la transition vers une économie circulaire semble être une composante importante de la solution.
e le dialogue, la coopération, l’humain au centre de la société. Ne pas avoir peur de l’autre et au contraire avoir la curiosité d’aller vers lui, s’intéresser à sa culture, connaître sa réalité et l’écouter. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, utiliser la confiance comme vecteur du changement. Pour relever les défis sociaux et environnementaux auxquels nous faisons face, nous aurons besoin de mobiliser toutes ces qualités et de les développer. Surtout en entreprise car l’entreprise est et sera un agent du changement pour répondre à la situation et un agent important. Nous sommes face à notre plus grand défi et il s’agit d’un défi humain. Nous devrons changer nos attitudes et habitudes pour changer de paradigme. C’est une responsabilité collective qui passera par plus de collaboration et de coopération.
L’Agenda 2030 est universel, c’est-à-dire qu’il s’applique à tous les pays, au Nord comme au Sud. À cet égard, tous les pays sont « en voie de développement durable ». Avec ses 17 Objectifs de développement durable, l’agenda 2030 dessine une feuille de route détaillée et couvrant pour ainsi dire toutes les questions de société.
Inès Dauvergne (Meandyoutoo) Au cœur de l’Agenda 2030 développés par les Nations Unies, 17 objectifs de développement durable ont été fixés. Ils couvrent l’intégralité des enjeux de développement dans tous les pays tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, la pauvreté, la prospérité économique mais également la réduction des inégalités, l’égalité entre les genres et les sexes. Ils sont tous interconnectés et les aspects sociétaux y sont tout aussi importants que les aspects environnementaux. Pour aborder les questions de diversité et de lutte contre les discriminations qui sont au cœur des ODD, j’ai la chance aujourd’hui de recevoir Inès Dauvergne. Inès est depuis 15 ans une spécialiste de ces sujets. A ce titre, elle a été pendant 11 ans la responsable Diversité du réseau des entreprises pour la cité, elle est également intervenue en tant qu’experte auprès de différentes institutions dont des ministères, le Medef ou la cnil. Elle a été chroniqueuses Diversité sur BFM Business dans l’émission « A but non lucratif » et a été membre du groupe de travail interministériel sur la prévention des discriminations entre 2015 et 2017. Inès accompagne désormais les entreprises dans la construction et la structuration de leurs politiques Diversité et Inclusion. Elle a cofondé en 2018 la startup Meandyoutoo qui propose des autodiagnostics digitaux sur les comportements inclusifs et collaboratifs en entreprise. Des stéréotypes et comment les enrayer à l’engagement individuel en passant par la mise en place de politique Diversité et Inclusion efficace et pérenne en entreprise, je pense que cette conversation invite à la réflexion. J’espère que vous allez aimer cet épidose autaut que j’ai aimé l’enregistrer, je ne vous en dis pas plus, je laisse place à notre conversation avec Inès Dauvergne. Ressources, références et crédits Site internet et autodiagnostics : https://www.meandyoutoo.fr/ Dessin animé – Zootopie
Chaque année, 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont jetées dans le monde. Le gaspillage alimentaire est une absurdité non seulement écologique puisque la production de nourriture est aujourd’hui le principal émetteur de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sans parler des tonnes de ressources gaspillés mais c’est aussi une absurdité sociale car la nourriture jetée en France pourrait nourrir 10 millions de personnes. C’est plus que le nombre de personnes dans le besoin. Et tout ça a évidemment des conséquences économiques : le gaspillage alimentaire coûte, chaque année, plus cher que le trou de la Sécurité sociale.
Le plastique a envahi les moindres recoins de nos vies, il est partout ! La production plastique a été multipliée par 20 en 50 ans selon le World Economic Forum. Au cours de cette dernière décennie, le monde a produit plus de plastiques que durant les 100 dernières années. Nous produisons mondialement, en moyenne 400 millions de tonnes de plastiques par an.
Le Comité 21 est le réseau français privilégié des décideurs économiques, territoriaux, associatifs, scientifiques et universitaires, réunis autour d'une conviction : le développement durable est seul à pouvoir résoudre les défis du 21e siècle. L'association a pour mission de créer les conditions d’échange et de partenariat entre ses adhérents issus de tous secteurs afin qu’ils s’approprient et mettent en œuvre, ensemble, le développement durable à l’échelle d’un territoire.
Le modèle même de l’entreprise tel que nous le connaissons est remis en question. Pour survivre toute entreprise va devoir au plus vite prendre en compte les défis économiques, sociaux et environnementaux et devra définir sa place dans la société en se dotant d’une raison d’être.
L’obsolescence des produits électroménagers n’est pas une fin en soi et Kareen Maya Levy, la co-fondatrice de Kippit, le prouve en créant un électroménager agréé par l’avenir. Il est durable, réparable, évolutif et fabriqué près de chez nous !
On le sait pour relever les défis écologiques, sociaux et économiques de notre époque cela a un coût et il faut donc beaucoup de financement. Verdir la finance est un enjeu capital pour favoriser une transition écologique socialement juste, lutter contre le réchauffement climatique, préserver la biodiversité.
En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030, intitulé Agenda 2030. C’est un agenda pour les populations, pour la planète, pour la prospérité, pour la paix et par les partenariats. Il porte une vision de transformation de notre monde en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.